Ce billet fait suite a celui d’hier via le don, qui etait devenu vraiment trop long Afin de supporter une 3eme partie.

Apres Pourquoi donner ? et Que apporter ? voici le dernier point, et c’est la que ca se complique…

Pourquoi ne point apporter ?

Si l’on ne donne pas, parfois c’est qu’on ne peut jamais alors qu’on voudrait, ainsi, parfois c’est parce qu’on ne souhaite jamais. J’aimerais tres juste et sans provocation mettre concernant la table mes cas de conscience, pour avoir les eclairages d’autres gens sur des questions qui me turlupinent et Afin de lesquelles je n’arrive jamais a me decider.

Mais d’abord un petit mot dans ces cas ou l’on voudrait donner et ou l’on ne peut gui?re.

Hier ils font eu diverses commentaires sur le don de sang impossible, Afin de contrindication (il y en a bon nombre, Afin de la marketing des receveurs tel Afin de celle des donneurs) mais aussi avec la peur… J’ai frustration va etre grande si l’on n’a jamais jamais le droit. Je me mets a le poste d’un homme homosexuel en couple stable voili  des annees, complexe de ne pas se sentir discrimine ; j’en ai discute avec un medecin homosexuel qui m’a explique pourquoi d’un avis epidemiologique on peut comprendre votre critere avec principe de precaution, mais ca doit etre les boules quand meme…

Et quand on a peur, on se sent coupable de ne pas y arriver. Mais me concernant, la peur fait part des bonnes raisons, on voit tant de trucs qu’on aimerait Realiser pour apporter auxquelles on renonce Afin de des tas de raisons, d’abord parce qu’on ne dispose aucune ce qu’on voudrait apporter – pas assez de temps libre, pas assez d’argent… Et il n’y a gui?re a s’en vouloir pour ca ! Pour apporter le sang, il va falloir de ce sang (sans blague !) et quelque peu de temps, une agreable sante et la capacite a supporter la piqure et la vue de plein de tuyaux et de poches bien rouges. S’il manque un des points, votre ne sera pas pour cette fois. Et peut-etre que les trucs changeront.

A une epoque ou je n’avais gui?re trop la force concernant le benevolat car je travaillais a plein temps libre, je m’en voulais de ne pas aider. Ma mere m’a devoile : ton travail aussi aide les individus (j’etais du cote operationnel de la construction du cadre de life a l’epoque, donc un petit rouage afin que les gens se sentent bien dans leur ville, en gros), ainsi, votre n’est gui?re necessaire de t’epuiser a Realiser plus aussi que tu as besoin de te menager Afin de i?tre capable de continuer dans cette voie. J’ai achete tres juste cette initiative, on fera comme on peut selon les situations, ainsi, prendre lait de soi est important Afin de pouvoir affirmer aux autres.

[Comme je l’ai devoile hier dans un commentaire, ils n’ont pas pu me prendre de plaquettes parce que notre asthme etait en gali?re soigne. Au sens le plus premier du terme, charite bien ordonnee commence aussi avec soi-meme]

Au final, quand on ne est en mesure de pas investir un domaine d’une solidarite, on va pouvoir chercher ailleurs De quelle fai§on aider, ainsi, bien attirer l’attention sur le souci – je renvoie a mon billet sur la parole, meme si on n’est nullement soi-meme frappe via quelque chose qui nous pointe, augmenter l’awareness de l’univers dessus participe a changer nos trucs. Si vous ne pouvez pas donner ce sang, soyez ambassadeurs du don !

Maintenant, le gros morceau : quand on n’est nullement sur de vouloir apporter…

Je ne vais jamais (trop) m’etendre via mes atermoiements a chaque fois qu’on me sollicite au metro, c’est des fois un creve-c?ur de ne point donner, mais je ne pense pas pouvoir donner a tout le monde, ainsi, Il existe des petites idees un peu moches qui me passent par la tete (« oui mais elle, elle fait semblant de boiter, j’en suis sure », « il va peut-etre s’en servir pour acheter d’une picole », et « je paie des impots pour organiser un systeme de solidarite publique, je ne pourrais jamais bien Realiser non plus »). Apres je m’en veux, qui suis-je pour juger qu’untel est meritant et qu’unetelle reste une simulatrice ? Surtout Di?s Que ca pourra Realiser la difference entre 1 bide rassasie ou vide votre apri?m. Je m’interroge nombre la-dessus, c’est tres politique comme question mais si vous avez une position construite sur le sujet ca m’interesserait d’une connaitre Afin de avancer dans votre questionnement…

L’autre grande question qui me tracasse, c’est le don de gametes. J’suis tres sensible a la situation des couples infertiles et a leur souffrance, donc quand j’etais plus jeune ca me paraissait une evidence que je donnerais mes ovocytes plus tard. Mais dorenavant que notre propre projet de maternite se precise vraiment, je m’interroge : De quelle fai§on pourrais-je vivre avec l’idee que peut-etre un enfant avec la moitie de mes genes vit quelque part ? Et si Mathieu donnait, qu’est-ce que ca me ferait de affirmer que le patrimoine reste dans l’enfant de quelqu’un d’autre ?

Je me dis que si je vois les choses comme ca, sans reussir a ne pas voir au fruit d’un don l’enfant biologique du donneur, c’est signe que je ne suis pas prete a apporter. Parce que la question se pose i  mon sens, et pour cet enfant qui se demandera en general un jour quelle est l’origine alors de pouce… Je ne sais meme pas ou en est la loi aujourd’hui concernant l’anonymat, ca me parait crucial afin que des gens acceptent de apporter mais n’est-ce jamais une souffrance qui s’impose Afin de ces enfants ?

J’aimerais tellement aider, mais c’est un peu comme la peur des aiguilles, ca coince dans la tronche. Neanmoins, je ne reclame qu’a etre convaincue, alors si vous avez des temoignages de donneur/euse, de couple receveur ou d’enfant nes grace a un don, j’suis tres preneuse. D’autant que si notamment la s?ur me demandait de participer a 1 don croise, j’suis sure que je n’hesiterais nullement une seconde, aussi n’hesitez gui?re a me donner vos avis et temoignages !